« L’Amérique, l’Amérique, je veux l’avoir et je l’aurai ». Et en effet, je l’ai bien eu...en bouche.
Comment ça, on ne touche pas à la variété démodée Française ? Comment ça, ne chante pas qui veut du Joe Dassin ? Si parfaitement. Surtout dans un cas comme celui-ci.
Car attention Mesdames, Mesdemoiselles & Monsieurs, l’heure est venue de me confesser : la recette que vous allez découvrir ci-dessous est une tuerie. Le genre de truc, où tu perds ton slip à la première bouchée. Le genre de truc où tu finis aussi, avec une crise d’hystérie quand y’en a plu. Mais ca, voyez vous, c’est encore une autre débat. Il faudrait même, songer à consulter.
Tout ceci pour vous parler de l’excellentissime, et je pèse mes mots, brownie du grand Marc Grossman. Alors oui, attention, je vous vois venir avec vos charentaises de Noël, le regard noir, l’air miné, me balançant injures et compagnie. Vous vous sentez bafoués par un trop grand moment de non-créativité de ma part. Je sais. Je suis faible. C’est juste que je n’aie su résister à l’appel de New York.
Oui. Parfaitement. Après tout, qui serait capable de résister, aux si douces recettes proposées dans le livre d’Un gouter à New-York ? Personne ou peut-être un aveugle dépourvu de palais. !
Alors, après une tentative réussie cela va de soi de la recette originale, j’ai voulu m’aventurer plus loin dans la jungle et retravailler à peine les quantités, et les ingrédients. Une nouvelle réussite. Marc, si tu me lis, sache que tu peux être fier de moi. I love you. Call me. Non, je ne suis pas désespérée. Pas tant que ca. Hahem.
C’est donc sans plus attendre que je vous laisse découvrir la délicieuse, la fondante, la croquante, LA meilleure recette de brownie de tout les temps. Tatata tatatatata
Pour 16 parts
Ingrédients :
- 325 g de chocolat noir Nestlé
- 125 g de beurre
- 25 g de cacao en poudre
- 60 g d’huile de tournesol
- 250 g de sucre en poudre
- 15 g de mélasse
- ½ cuillère à café d’extrait de vanille
- 6 œufs (dont 3 entiers et 3 jaunes)
- 150 g de farine
- ½ cuillère à café de sel
- 100 g de chocolat au caramel Nestlé
- 100 g de noix de pécan
N.B : Dans la recette originale, on trouve 50 g de chocolat noir ou pépites de chocolat, ainsi que 50 g de noix. Vous pouvez toutefois garder la version originale, ou bien celle que je vous propose. Vous pouvez également modifier la recette en fonction de vos gouts.
1/ Préchauffez votre four à 180°C.
2/ Dans une casserole, faites fondre à feu doux, le chocolat, le beurre ainsi que le cacao. Veillez à ce que l’ensemble ne brule pas.
3/ Dans un saladier, fouettez énergiquement l’huile, le sucre, la mélasse, la vanille, les œufs entiers et les jaunes d’œufs. L’ensemble doit être lisse et homogène.
4/ Hachez grossièrement le chocolat, ainsi que les noix de pécan. Versez le tout dans un saladier, puis ajoutez la farine, le sel puis, mélangez.
5/ Ajoutez le mélange sec (farine-sel-chocolat-pécan) à la préparation précédente, et ajoutez enfin, le chocolat fondu. Mélangez bien afin de bien uniformiser le tout.
6/ Beurrez et farinez un moule carré de 24 cm, puis versez la pâte. Enfournez le tout à 180°C pendant 33 minutes. Laissez ensuite refroidir, démoulez et coupez le tout en 16 carrés.
Ma petite astuce : Afin d’intensifier le gout des pépites de chocolat au caramel, et apporter une touche croquante/croustillante agréable, pensez à torréfier vos noix de pécan, puis de les faire caraméliser. Pour cela, il suffit de mettre 3 cuillères à soupe de cassonade dans une casserole et d’y ajouter les noix de pécan hachées. Laissez caraméliser en veillant à remuer de tant à autre afin que l’ensemble ne brule et n’accroche. Quand il n’y a plus de sucre et que les noix de pécan sont bien enrobées, ajoutez-les à votre préparation.
Comme quoi, je ne vous avais pas menti. Ce brownie, c’est l’essence même de New York. A la fois compact, moelleux, croustillant et fondant. Un ensemble de choses qui fait qu’au final, on ne l’oubli pas. Alors oui, je n’ai jamais mis les pieds là-bas, bla-bla-bla, qu’est ce que je peux en savoir, bla-bla-bla. Mais qu’importe. Je ressens la recette comme ça. Je perçois New York comme tel. Après tout, la cuisine n’est-elle pas là, justement pour nous faire vibrer et ressentir tout un tas d’émotions différentes, d’une personne à l’autre ? Il me semble, que si!
Quoi qu’il en soit, ce brownie tombe à pic. Car, ici, malgré un petit soleil très timide, le froid est présent et le moral dans les chaussettes. Toutefois, pas de quoi finir déprimée et avachis dans le futon. Non non. Surtout en sachant que j’ai encore du boulot à faire, pour la mise en place et la concrétisation de plein de petits projets culinaires. M’enfin. Ce n’est pas un petit coup de grisou et de froid qui vont me miner surtout à l’approche des fêtes. Et qui dit fêtes, dit gourmandises. Alors, à très vite.
Bon Appétit.