« Y’a les adeptes des fleurs, musique douce et repas romantique. Et puis y’a les autres. Ceux qui s’en tapent, et qui veulent juste bouffer ».

Publié le par Confessions d'une Lyonnaise

Février, le mois du ski, des raclettes en tout genre, du froid, mais aussi des gens coulants d’amour, neuneus et un poil trop guimauve rose. Car oui, Février aurait pu être un mois parfait. Mais, non. Il a fallu qu’un con, trouve l’idée de se faire du fric un 14.

Pendant que certains se remplirons les poches, d’autres les viderons pour mieux tirer leur coup le soir venu. Soyons honnêtes. Pourquoi se focaliser sur un seul jour dans l’année, pour sortir le gros attirail amoureux ? Lingerie fine, repas aphrodisiaque, fleurs qui coutent un rein plus tous les organes de ton père et ta mère, sans oublier la musique langoureuse et les lumières tamisées. Et encore, quand ce n’est pas la boite de chocolats à la liqueur ou la carte ridicule en forme de cœur. Quel est l’intérêt de faire des caisses, seulement ce jour là, juste pour se rappeller que l'on s'aime? C'est nul!

Voici l’imperfection totale du mois de Février. Mais… la sadique qui sommeil en moi, se réjouie d’autant plus, que, 1) les célibataires vont se morfondre, et 2) c’est une occasion comme une autre de bouffer, encore et toujours.

Quoi qu’il en soit, la vie est un cycle. Manger - Baiser - Manger et parfois Dormir et Bosser. Faut pas déconner quand même.

Alors de mon côté, à part vous planter un décor, pas très rose et coulant de guimauve à la fraise, qu’est ce que j’ai à vous dire ou à vous présenter ? Peu être mes vœux 2013. Il semblerait que cela ne soit plus de mise, mais bon… Mieux vaut tard que jamais. Ceci est une phrase de loosers. Je vous épargne le bla-bla traditionnel de la santé, le bonheur, gna-gna-gna. Mais, la seule chose que je vous souhaite, c’est d’avoir une année gourmande et agréable.

Bien sur, hormis les vœux 2013, il y a eu les Fêtes de Décembre. Celles que j’ai honteusement bâclé, car fatigué, malade et sans un jour devant moi pour cuisiner. Cela étant, la peau de mon bide s’est malgré tout, très bien tendue et mon estomac, à vachement mieux supporter la bouffe et l’alcool que je ne l’imaginais mon esprit un peu moins. Une grippe, ca te tue une femme. Une femme qui a faim, et qui aime bouffer, mais ce n’est qu’un détail.

Le mois de Décembre a été riche. Riche en émotions, tu m’étonne, passer  le mois à bosser comme une conne avec la crève, ainsi que les dimanches, ca crée des émotions, en découvertes tantôt culinaires, tantôt humaines, mais aussi riche dans le milieu privé. Et puis, il y a eu les cadeaux. Le sapin. Le repas. Toutes ces petites choses qui font que, mais à qui il manquait cette petite étincelle.

Le mal du  « pays ».  Puis, tout ce qu’il y a déjà en amont. Mais je ne reviendrai pas dessus, pas aujourd’hui.

Aujourd’hui, c’est cuisine. Enfin cuisine roublarde pour amoureux transis, si je puis dire. Alors, histoire de changer de l’éternel moelleux au chocolat humm…qui lui aussi apparaitra sur le blog, hahem, de la délicate fondue au chocolat, ou encore des bonbons épicés au chocolat, j’avais envie de m’aventurer de l’autre côté de l’Atlantique. Pas d’une façon lourde, qui te colmate les organes entre eux avec de la crème au beurre et du coulis de chocolat. Non. Non, non. Loin de là. De l’autre côté de l’Atlantique, il y a des douceurs, qui savent se faire légères, délicates et douces.

Des douceurs comme le cheesecake par exemple. Alors, quand ce dernier, s’associe avec une pointe d’exotisme, il est clair que, vous n’aurez pas tout perdu pour cette foutue Saint Valentin.



IMGP3241
IMGP3244  IMGP3251


Pour 8 à 10 minis cheesecakes (ou un gros)

Ingrédients :


Pour le biscuit :

- 250 g de farine

- 125 g de beurre

- 125 g de sucre

- 1 sachet de sucre vanillé

- 2 œufs

- 1 pincée de sel

- 1 gousse de vanille

Pour la base :

- 200 g de biscuit sablé

- 75 g de beurre

- 3 cuillères à soupe de noix de coco râpée (+ pour la déco)

 

Pour la garniture :

- 300 g de Philadelphia

- 50 g de sucre

- 1 sachet de sucre vanillé

- 10 cl de crème fraiche

- 10 cl de crème de coco

- 1 pincée de sel

-  2 blancs d’œufs

- 3 feuilles de gélatine

- 1 gousse de vanille

- 1 citron vert (zestes)

Pour le coulis :

- 1 mangue bien mûre

- 1 citron vert (jus + zestes)

- 1 feuille de gélatine

- 2 cuillères à soupe de cassonade


N.B : Cette recette est extraite du livre Les Meilleurs Cheesecakes chez Hachette Cuisine. Mais pour des raisons de gouts, et d’envies, elle a été revue, corrigée et retravaillée pour plus de gout, de fraicheur et de pep’s.

 

1/ Préchauffez votre four à  200°C. Pour le biscuit, mélangez dans un saladier, la farine, le sel, le sucre, le sucre vanillé, les graines de la gousse de vanille et les œufs, jusqu’à l’obtention d’un sable jaune doré. Ajoutez ensuite, en petits morceaux, le beurre bien froid. Malaxez bien afin que cela forme une pâte homogène.
Entre deux feuilles de sulfurisé, étaler la pâte sur 2 à 3 mm d’épaisseur, puis enfourner 15 à 20 minutes à 200°. Votre biscuit doit être bien doré, et croustillant. Une fois cuit, laissez refroidir.

2/ Pour la base, mixez par à-coups, 200 g de biscuit, le beurre et la noix de coco. Vous devez obtenir un mélange assez homogène. Cependant, s’il reste des morceaux irréguliers, ce n’est pas grave, cela apportera un peu de mâche à votre base à cheesecake.
Tapissez cette base sur 1 cm d’épaisseur, dans des moules en forme de cœur (à défaut, des petits moules rond, ou un grand moule circulaire), et tassez bien. Saupoudrez ensuite d’un peu de noix de coco, et réservez.

3/ Pour le coulis, faites tremper la feuille de gélatine dans un bol d’eau froide. Ensuite, épluchez et coupez grossièrement la mangue. Mettez cette dernière dans un blender, avec la cassonade, le jus d’un citron vert, ainsi que son zeste et mixez jusqu’à l’obtention d’un beau coulis homogène.
Dans une casserole, faites chauffer le coulis jusqu’à ébullition, et ce, pendant 5 minutes. Retirez la casserole du feu, et ajoutez la feuille de gélatine (essorée). Mélangez afin de bien la dissoudre.

4/ Pour la garniture, faites tremper les 3 feuilles de gélatine dans de l’eau froide. Pendant ce temps, portez à ébullition, la crème fraiche, la crème de coco ainsi que le sucre dans une casserole. Retirez du feu, et ajoutez les feuilles de gélatine (essorées). Mélangez bien afin de bien dissoudre le tout.

5/ Séparez les blancs des jaunes, et montez les blancs en neige très ferme avec la pincée de sel.
6/ Dans un saladier, mélangez délicatement, le Philadelphia (préalablement détendu au batteur) avec la crème-crème coco-sucre, et les blancs en neige. Ajoutez ensuite, le zeste d’un citron vert, la gousse de vanille fendue en deux, ainsi que le sachet de sucre vanillé. Mélangez à nouveau très délicatement. Vous devez obtenir une mousse homogène et lisse. Puis, versez la garniture au ¾ sur la base en biscuit.

7/ Remplissez un flacon souple ou une seringue pâtissière de coulis de mangue, et ajoutez ce dernier en filet dans la mousse. Recouvrez de préparation au Philadelphia, puis lissez l’ensemble.

8/ Déposez vos moules sur une plaque, et tapez la plaque plusieurs fois, afin de faire remonter les bulles d’air, présentes dans les minis cheesecakes. Entreposez le tout au frais, pendant 6 heures, avant de démouler délicatement.

Ma petite astuce : Pour gagner du temps, vous pouvez passer les minis cheesecakes au congélateur. La prise sera bien plus rapide, et le démoulage sera quand à lui, facile et moins délicat. Côté décoration, libre court. Que cela soit simple et nature, ou comme ici, avec de la noix de coco, pour rappeler les notes douces présentent dans la garniture. Côté coulis, si vous n’aimez pas la mangue, ou, que le citron n’apporte pas assez de pep’s, vous pouvez ajouter/remplacer ces deniers pas des fruits de la passion.

 



IMGP3253



Voilà donc une grande satisfaction, que de se dire, que, la Saint Valentin, ne sera pas juste une excuse commerciale. Mais bien une raison de plus pour bouffer, et se faire du bien.

Hormis ce contexte de pseudo-fête à la mords-moi le chignon, à défaut d’avoir un nœud, je trouve assez sympas, de sortir du cliché chocolat, épices & Cie aphrodisiaques qu’on nous ressort chaque année. Je ne dis pas, que, ce n’est pas un combo gagnant, mais, que l’idée de manger un bon, doux et léger dessert, est une excellente idée. Surtout quand on parle du Saint Graal, Roi des desserts New-Yorkais.
Qu’importe.



IMGP3259



Cela reste une opportunité pour les commerçants, une autre pour les gens qui veulent draguer. Et puis… qu’on ne se voile pas la face, cela reste une brèche béante, dans laquelle je n’ai pas hésité à me fourrer. Se farcir de bons petits desserts pour la Sainte Cause des Ames en Perditions Valentin, me satisfait pleinement. Enfin surtout mon estomac. Il me sourit par tant de satisfaction. Mon cul, lui par contre, je sais qu’un jour, cela se finira devant un tribunal, par manque de vigilance…Et à ce moment là, et bien, il sera trop tard.

En attendant, et avant qu’il ne soit trop tard, profitez-en, mais surtout :

Bon Appétit.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article